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Image by Artur Aldyrkhanov

Enfant maux de ventre

​Ma fille Clémence a commencé à avoir mal au ventre à l'âge de 8 ans. J'ai alors pensé que cela pouvait être lié à une angoisse d'aller à l'école, mais lorsque je lui ai demandé si elle se plaisait à l'école, elle m'a répondu qu'elle aimait beaucoup son école. Je l'ai donc amenée chez un docteur qui m'a conseillé d'arrêter de lui donner du lait de vache et en suivant son conseil, l'état de ma fille s'est aussitôt amélioré.

Tout allait normalement jusqu'au jour où elle a commencé à se sentir humiliée par un de ses professeurs dont elle ne supportait pas le ton de voix, selon elle, très condescendant. Subitement des problèmes de santé apparurent et devinrent quotidiens : mal au ventre, crises d'aérophagie très douloureuses, spasmes, nausées, céphalées, fatigue dès le réveil, etc… et son moral baissa de jour en jour. Elle n'avait pas encore dix ans et je me sentais totalement impuissante devant l'intensité croissante de ses douleurs physiques.

Inquiète pour sa santé, je l'ai alors montrée aux plus grands spécialistes de la région parisienne qui, d'examens en examens, m'ont tous dit qu'elle souffrait d'intolérances alimentaires. Mais comme son état empirait de mois en mois et cela, même pendant les périodes de vacances scolaires et que j'étais de plus en plus désemparée par sa maladie, je l'ai amenée à des étiopathes, des ostéopathes, des homéopathes, des naturopathes, et même des guérisseurs. Rien ne changeait, son état restait le même.

Un jour de février 2009, pendant que nous étions en vacances à la montagne, Clémence a eu une très sévère crise qui s'est manifestée sous forme de maux de ventre aigus, bouffées de chaleur, suées, maux de tête, vertiges et fortes nausées. Bien que Clémence ne mangeait déjà presque plus, le médecin de campagne appelé en urgence me demanda alors d'enlever le gluten de son alimentation. J'ai donc supprimé tout gluten de son alimentation, mais son état ne s'est pas amélioré pour autant. Par contre, dès qu'elle mangeait par mégarde la moindre trace de gluten, elle se roulait ensuite par terre de douleur.

Nous entreprîmes donc de nouvelles visites chez d'autres spécialistes (en France et hors de la France) accompagnées de nouveaux examens qui révélèrent que ma fille aurait été victime d'une forte intoxication au plomb, au mercure, à l'arsenic et à l'étain : j'étais abasourdie par cette révélation car je ne pouvais envisager une telle supposition et aussi effrayée à l'idée d'avoir à lui faire administrer un traitement anti-métaux lourds.

Je dus m'y résoudre. Ce traitement fit disparaître ses maux de tête ainsi que les vilains cernes noirs qui assombrissaient son visage d'enfant, mais tous les autres symptômes de sa maladie persistèrent et, de plus, elle perdait ses cheveux, souffrait jour et nuit, en permanence et ne pouvait s'endormir avant une ou deux heures du matin. Elle devint méconnaissable aux yeux de tous ses proches et se mit à développer une agressivité déconcertante, devenant verbalement très méchante envers sa mère qu'elle couvre ensuite de " je t'aime " pathétiques quasiment presque toutes les deux minutes.

Son moral comme son énergie sont alors au plus bas : elle ne joue plus, ne veut plus faire de sport et même pendant les vacances, lorsque nous marchons, elle s'arrête essoufflée au bout de vingt minutes puis s'allonge épuisée sur le trottoir, situation pour le moins difficile à gérer car les passants s'arrêtent pour regarder et me demandent ensuite si j'ai besoin d'aide pour ma fille.

Par deux fois elle me dira : " Maman, si la vie est ainsi pour moi, alors je préfère aller voir le Bon Dieu ". En tant que mère d'une fille unique âgée de douze ans, ce fut une phrase excessivement douloureuse à entendre qui me fit sentir encore plus impuissante qu'auparavant.

Au mois d'août 2010, je l'ai emmenée passer dix jours de vacances à Venise. Elle refusait en permanence de sortir de sa chambre et finalement n'accepta qu'à trois reprises de visiter la ville, mais ce ne fut que pleurs accompagnés de crises de rage et de désespoir. Trois jours avant de repartir de Venise, j'ai rencontré Marlis, une femme vivant en Suisse, de passage à Venise, qui me conseilla vivement d'aller rendre visite au bio-énergéticien qui l'avait elle-même guérie alors qu'elle était atteinte d'une maladie génétique.

Dès mon retour, j'ai pris rendez-vous avec Mr. Philippe Coffin et suis allé le voir, accompagné de ma fille. A sa demande, je ne lui avait presque rien dit sur l'état de ma fille si ce n'est qu'elle souffrait de nausées en permanence et qu'elle n'avait plus de force. Il a " ausculté " (si je puis dire) les énergies de ma fille pendant près de deux heures et au fur et à mesure m'a annoncé ce qu'il percevait qui n'allait pas -en énergie- chez elle.

Tandis que je parlais avec Mr. Coffin et qu'il m'expliquait ce qu'il avait ressenti sur ma fille, celle-ci lui dessinait sur une feuille de papier une scène où elle dansait avec son ange gardien et écrivit en dessous la légende suivante : " merci de m'avoir soignée ".

Mr. Coffin m'a demandé de bien observer comment sa fille allait se comporter dans les heures et jours qui suivraient et de le tenir informé de l'évolution de santé de ma fille. Sur ce, nous l'avons quitté. A ma grande surprise, mon insomniaque de fille s'est endormie dans la voiture, à peine sortie du rendez-vous : je n'en revenais pas !!!

Ce soir là, à la maison, je m'attendais à entendre sa litanie habituelle de plaintes, de crises, de " je t'aime " incessants et désespérés, etc… mais rien de tout cela ne se passa : elle demanda et mangea entre autres du pain (gluten) et une glace au chocolat, sans ressentir la moindre douleur au ventre. Nous étions sidérées toutes les deux, autant elle que moi !!!

Ma fille me demanda alors de revoir Mr. Coffin le lendemain -une courte visite- ce que nous fîmes, puis de même un mois plus tard pour confirmation de son état énergétique. Clémence n'a plus de nausées sauf en cas de contrariété, mange de tout, est de nouveau très positive, me parle avec douceur et prévenance, est devenue attentive aux autres qu'elle ne juge plus, et plus inconcevable il y a encore quelques mois, elle joue et court et déborde d'une énergie incroyable.

Je lui pratique régulièrement les petits " massages métamorphiques " ainsi que me l'avait appris et conseillé Mr. Coffin et depuis ma fille, aujourd'hui âgée de treize ans, s'est véritablement " métamorphosée " : elle a grandi en un mois, son ton de voix a changé et elle est devenue très gentille avec moi. Cette rencontre avec Mr. Coffin a changé notre vie et nous a apporté un soulagement sans précédent, une vraie bouffée d'oxygène.

J'écris ce témoignage en espérant de tout coeur qu'il puisse aider les familles qui devront -comme moi j'ai du le faire- chercher en vain le remède miracle qui pourrait soigner l'allergie de leur enfant et qui restent impuissantes devant la souffrance de leur enfant. Qu'elles sachent qu'il faut garder espoir et qu'il existe toujours des solutions alternatives.

Et je remercie infiniment Mr. Coffin pour son aide précieuse.

Paris, le 5 novembre 2010

Charlotte d'O.

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